Un évêque et le pouvoir politique : Ambroise de Milan, Sur la mort de Théodose

Au milieu de périls intérieurs et de menaces extérieures (les Goths), Ambroise prononce le 25 février 395 l'oraison funèbre de l'empereur Théodose, dont l'empire fut partagé entre ses deux fils. Durant la liturgie, outre un long récit de l'Invention de la Croix, le rappel des qualités de Théodose constitue un éloge des vertus chrétiennes - clémence, humilité, compassion - propres à un homme d'Etat.