Syméon le Nouveau Théologien (949-1022)
Un millénaire à saluer… et des Lettres à lire
Avant tout, un témoignage :
Cette date du 12 mars est bien «Jour unique» qui récapitule en lui-même tout un Millénaire ! [1]
En effet, c’est un 12 mars 1022 que Syméon – moine et higoumène – quitta ce monde qui le vit naître en 949.
Que fut cet homme qu’aujourd’hui nous célébrons ?
Né à Galatée de Paphlagonie, il fit des études littéraires avant d’entrer, pour un temps au Palais impérial afin d’y assurer des fonctions sénatoriales. Mais, très vite, il abandonnera !
Le jeune Syméon est en recherche d’une vie intérieure profonde et ne peut se satisfaire des «mondanités» qui s’offrent à lui. C’est alors que la lecture d’un apophtegme de Marc le Moine – auteur ascétique du ve siècle – va décider de toute la vie de ce «chercheur de la Lumière».
Si tu cherches la guérison, sois attentif à ta conscience, et tout ce qu’elle te dit, fais-le et tu y trouveras profit… [2]
Là sera la ligne directrice de l’intensité profonde de sa recherche d’«absolu».
Il avait quatorze ans !
Cependant, il lui faudra attendre encore quelques années avant d’entrer au monastère du Stoudios.
Après un certain temps de combat en ce monastère où les conflits «fraternels»… ne sont pas absents, il lui sera alors demandé de quitter le Monastère. Renvoyé du Stoudios, il entrera alors au monastère de Saint-Mamas dont il deviendra, quelques années plus tard, l’higoumène, après avoir été ordonné prêtre.
Son expérience de «maître spirituel» le conduira sur un long chemin de combat qui le fera entrer dans une très grande charité fraternelle, mais ce ne sera pas sans éprouver sa soif de solitude, de silence, de contemplation toute intérieure afin d’y retrouver, au plus profond de lui-même, Celui qui l’a «séduit» pour toujours, le Christ.
Nous disposons d’un très beau texte de «confidence» où nous entendons les gémissements de celui qui porte un fardeau trop lourd, fardeau du «service», de la «fraternité». Texte terriblement actuel…
[Ô mon Dieu…] rends moi capable de supporter avec patience
toute épreuve et toute peine de cette vie […]
et tout ce que ceux de mes frères qui sont les plus faibles
m’attirent par leurs paroles et leurs actions, hélas !
puisque mes propres membres m’épuisent
et que c’est à cause d’eux encore que je souffre ces peines. […]
Je suis écartelé, je tombe par terre,
je ne peux dans ces conditions les suivre tous :
rester par terre est pénible et marcher dans ces conditions
est pire que de rester par terre,
cela dépasse tous les autres malheurs ! [3]
Cependant, toute sa vie, Syméon n’aura de cesse d’entraîner ses frères au cœur même de la vie du Christ, car c’est à Lui qu’il a remis aussi toute sa vie, ce Christ étant bien l’Alpha et l’Omega de l’homme, de cet homme créé à son image et ressemblance.
La théologie de Syméon sera un approfondissement constant de cette «identification» au Christ, chemin de «transfiguration». Toute sa vie ce moine-higoumène apparaîtra comme un homme très actif et entreprenant.
Actif, en vérité, parce que «contemplatif» !
Devenu profondément libre, Syméon va alors pouvoir livrer à ses Frères tout le meilleur de lui-même, réalisant son souhait le plus cher : dire à ses Frères l’œuvre de l’Esprit, afin qu’eux aussi entrent dans cette vie qui est lumière.
C’est au monastère Sainte-Marine, en ses dernières années de vie, qu’il composera la plus grande partie de ses Hymnes.
Ses disciples vont alors assister à la «transfiguration» de cet homme, d’autant plus humain que plus profondément divinisé. Laissons-nous interpeller par le témoignage suivant :
[…] à l’imitation du Christ, [il] se laissait approcher de tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards, étrangers ou familiers, n’importe qui ; il [sortait], appuyé comme toujours sur son bâton, d’un pas tranquille et paisible. [4]
C’est ainsi que ce «lutteur du Christ», vainqueur en tant de combats, sortit de son corps après avoir prononcé ces paroles :
«Ô Christ-Roi, entre tes mains je remets mon esprit.» [5]
C’était le 12 mars 1022.
Toute sa vie, Syméon chantera la beauté de Celui qu’il a cherché, mais aussi ne cessera d’évoquer la dignité et la grandeur de l’homme, appelé à vivre en toute intimité avec ce Dieu Trinité dont il sera épris.
Contempler le Visage du Christ fut l’ardent désir de ce moine qui, déjà, percevait au plus profond de son être l’indicible présence :
Ah ! ne me prive jamais, Maître, de cette joie,
ni maintenant, ni dans les siècles à venir, ô mon Roi :
car la joie, c’est de contempler ton visage. [6]
Le sens de la vie de l’homme « créé à l’image et ressemblance de Dieu » : devenir ce que l’on contemple.
C’est ainsi que saint Syméon le Nouveau Théologien, en ce Millénaire qui lui est propre, confie à nos cœurs sa propre expérience :
Il a fait de moi comme du feu
et Il m’a rendu comme de la lumière
et je suis devenu cela même
qu’auparavant je regardais
et contemplais de loin,
et je ne sais comment t’exprimer
l’étrangeté de la manière,
car je n’ai pas pu connaître,
et je ne connais pas davantage maintenant,
comment Il est entré, comment Il s’est uni. [7]
Nombreux sont les textes du Théologien, textes qu’il nous est possible d’aborder et d’approfondir en plus de dix volumes, traduits et édités par les «Sources Chrétiennes».
Notre reconnaissance ne sera jamais assez forte devant tout ce long et persévérant travail de traduction, de mise en forme…
Que saint Syméon le Nouveau Théologien se fasse alors notre «avocat» et notre «interprète» envers tous nos Frères et Sœurs érudits qui, dans le silence et la persévérance, ont œuvré pour nous. Oui, que tous ces «Chercheurs», d’hier et d’aujourd’hui encore, soient remerciés, pour toutes ces œuvres.
12 mars 2022
Sœur Marie-Ange Prudhomme [8]
Le rayonnement de Syméon aujourd’hui
Ce vibrant témoignage – de même que le colloque organisé à l'Institut de Théologie Orthodoxe (Paris) avec l'Université Catholique de l'Ouest les 25 et 26 novembre 2022 et la session du Centre théologique de Meylan-Grenoble le 9 décembre 2022 – exprime bien la durable influence de Syméon, aussi bien chez les catholiques que chez les orthodoxes, et confortera l’impression qu’éprouve sans doute le lecteur s’il découvre ses écrits de rencontrer un auteur qui ne ressemble à aucun autre. Un tel rayonnement était pourtant peu vraisemblable chez celui qui avouait : «Tel était, frère bien-aimé, mon désir de mourir au monde entier : arriver à n’être plus connu d’un seul homme sur la terre [9].» De fait, «il ne semble pas, écrit J. Paramelle, que Syméon ait fait tellement de bruit de son vivant [10].»
Qu’est-ce qui explique son importance, au moins relative, aujourd’hui ? «Auteur spirituel controversé, mais aimé des moines, saint Syméon n’a point été ce que l’on pourrait appeler un auteur populaire», estime pour sa part Ioan Ică Jr, qui ajoute : «Sa réhabilitation et sa popularisation ne sont qu’un phénomène récent qui fut en premier lieu favorisé par l’édition et la traduction de ses écrits [11]. »
Est-il permis d’interpréter cette dernière phrase comme une appréciation du rôle des Sources Chrétiennes ? Avec Irénée et d’autres, l’édition des écrits de Syméon s’avérerait être ainsi un exemple majeur de l’impact de notre collection. Et à notre tour nous devons saluer la nouvelle pierre qui vient d’être opportunément ajoutée à l’édifice.
La publication des Lettres de Syméon, après celle de sa Vie
L’événement de ce millième anniversaire, en effet, est marqué par la publication, aux Éditions Apostolia [12], de la traduction des Lettres de Syméon dans la traduction de Joseph Paramelle. Celui-ci avait en effet soutenu sa thèse de doctorat de troisième cycle, sous la direction de Paul Lemerle, à l’Université de Paris I, en 1972 : Syméon le Nouveau Théologien, Lettres : édition, traduction, introduction et notes [13]. Paradoxe vivant, l’éditeur de textes n’avait pas voulu achever et publier son travail, mais son texte critique a été repris dans The Epistles of St Symeon the New Theologian edited and translated by H.J.M. Turner (Oxford Early Christian Texts), Oxford, en 2009. Cinquante ans après la soutenance, c’est donc désormais l’essentiel de sa thèse, en deux livres, qui est aujourd’hui disponible aux lecteurs.
On peut donc lire à présent dans cette traduction les 4 Lettres, ainsi que les deux billets adressés à Étienne de Nicomédie, cités dans la Vie de Syméon le Nouveau Théologien (ch. 96 et 99), écrite par son disciple, Nicétas Stéthatos. Cette Vie est elle-même aisément accessible dans l’ouvrage publié en 2019, aux Éditions Apostolia également [14] : la traduction est celle d’Irénée Hausherr et de Gabriel Horn qui accompagnait l’editio princeps datant de 1928 [15], ici reproduite avec quelques corrections et une annotation du hiéromoine Macaire de Simonos Petra. De ce fait, le livre n’est pas seulement commode par rapport à l’édition romaine, il apporte déjà des améliorations, en attendant que le texte critique, avec une nouvelle traduction, puisse être refait [16].
Syméon le Nouveau Théologien aux Sources Chrétiennes
Voilà donc complétée également l’entreprise d’édition des œuvres de Syméon aux Sources Chrétiennes – pas moins de 9 volumes depuis les années 1950 : Chapitres théologiques gnostiques et pratiques, par Jean Darrouzès (SC 51, 1957) ; Catéchèses, par Basile Krivochéine et Joseph Paramelle (t. I : SC 96, 1963 ; t. II : SC 104, 1964 ; t. III, avec les deux Actions de grâces : SC 113, 1965) ; Traités théologiques et pratiques, par Jean Darrouzès (SC 122 et 129, sortis en 1966 et 1967) ; Hymnes, enfin, par Johannes Koder, Joseph Paramelle et Louis Neyrand (t. I : SC 156, 1969 ; t. II : SC 174, 1971 ; t. III : SC 196, 1973).
Les archives des Sources Chrétiennes témoignent d’échanges nourris, souvent très substantiels, entre les auteurs et leurs correspondants, parmi lesquels Henri de Lubac, réviseur jusque dans le détail de certains volumes. Deux extraits permettront de s’en faire une idée. Tout d’abord, une lettre de Basile Krivochéine à Claude Mondésert, écrite d’Oxford, où il avait été appelé à participer au Greek Patristic Lexicon de G.W.H. Lampe, et datée du 18 juin 1954 :
Mon Révérend Père,
Mademoiselle J.M. Hussey vient de l’envoyer la copie de votre lettre à elle du 10 juin où vous écrivez que votre collection “Sources Chrétiennes” publierait volontiers les Catéchèses de St. Syméon le Nouveau Théologien sur lesquelles je travaille depuis trois années à peu près. Je serai très heureux de l’apprendre et j’espère que dans un avenir pas trop éloigné les œuvres de St. Syméon verront enfin le jour sur les pages de votre belle collection.
Une lettre qui marque le début d’une fructueuse collaboration, elle-même pleine d’aléas si l’on en croit ce courrier de Joseph Paramelle à Claude Mondésert, écrit du Séminaire missionnaire des « Fontaines » à Chantilly le 17 avril 1959, où le futur responsable de la section grecque de l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes évoque « le texte révisé de 5 Catéchèses », ainsi qu’une Catéchèse introuvable :
Malheureusement les nouvelles recherches, exhaustives je crois, que j’ai faites dernièrement dans ma chambre – puisque je suis sûr du contenu de la caisse de papiers que j’ai laissée à Lyon, pour l’avoir entièrement triée à Noël, [sont] toujours aussi négati[ves] en ce qui concerne la Cat. VII. Je suis pourtant – avec le flou inévitable d’un souvenir qui date d’un an – à peu près sûr de l’avoir traduite, et même à moitié révisée, il me semble que c’est Hermas [17] qui m’a interrompu. Puisque de son côté il est sûr de m’avoir envoyé le texte, c’est tout le dossier resté groupé, grec et fr<ançais> en 3 exemplaires, qui est Dieu sait où ?… Je lui ai donc demandé de m’envoyer son exemplaire du texte, et je referai la traduction. Quant à notre travail commun cet été, j’y compte bien naturellement !
Ceux qui ont connu Joseph Paramelle souriront en le reconnaissant dans ces quelques lignes, et tous du moins remarqueront son zèle pour Syméon, qu’il chérissait pour au moins trois raisons : il trouvait réunis en lui ses trois amours, l’Esprit, le grec, la poésie.
« À la recherche d’un langage mystique » : la communication inédite de Joseph Paramelle à la table ronde parisienne de 1973
En fouillant encore dans les archives des Sources Chrétiennes, on trouve, adressé dans les dernières années à Dominique Gonnet, un feuillet tapuscrit de 16 pages, garni de corrections manuscrites, sans date ni titre. Le contenu, acéphale, a permis d’y reconnaître la communication donnée par J. Paramelle à la Table ronde internationale organisée par Paul Lemerle à Paris (Collège de France), du 20 au 23 septembre 1973, et publiée dans Travaux et Mémoires du Centre de Recherche d’Histoire et Civilisation de Byzance, 6. Recherches sur le xie siècle, en 1976… sans la contribution du jésuite. Son titre, évoqué explicitement au cours du texte, est confirmé ailleurs par P. Lemerle [18].
Cinquante ans plus tard, il faudrait sûrement le reprendre en profondeur pour qu’il soit scientifiquement publiable ; en l’état, moyennant des notes minimales et des divisions par sous-titres, il conserve sa valeur comme trace d’une performance orale, dont l’éloquence est riche de parenthèses, d’incises, de sujets répétés à l’envi après chaque interruption de la syntaxe, de phrases, en somme, qui n’en finissent pas de commencer – il faudrait évidemment, pour mieux les goûter, les entendre de la bouche de l’auteur, qui, en orateur et en professeur aguerri, savait ménager ses effets.
Dans cette communication, tout en brossant un tableau – ou plutôt une galerie de portraits – de l’époque, et en se fondant sur le texte le plus marquant sans doute, la Première Action de Grâces, J. Paramelle révèle le cœur de l’expérience et du langage de Syméon dans leur originalité : « Rien, écrit-il en effet, ne nous permet dans ce qui précède d’expliquer le surgissement de l’œuvre littéraire de Syméon le Nouveau Théologien. » Ce faisant, il ne rechigne pas à constater les limites de la culture de Syméon, à le mettre en parallèle avec Luther, à le comparer à « un écureuil » tournant « dans sa cage », à minimiser son importance même chez Nicétas Stéthatos – ce dernier, il « le soupçonne fort d’ailleurs de ne pas […] comprendre » le Pseudo-Denys ! Il n'hésite pas non plus à prendre les patrologues à revers :
« On pourrait presque inverser, donner l’itinéraire spirituel de Syméon comme l’inverse de celui d’Origène. Pour Origène, le progrès spirituel, c’est de passer de la lettre de l’Écriture à son sens spirituel. Pour Syméon, c’est de passer, dans un sens, d’une lecture métaphorique de l’Écriture, d’une lecture impersonnelle dans la mesure où cette exégèse spirituelle était devenue le langage banal de la tradition, c’était de passer de cette lecture métaphorique à quelque chose qu’il ressent comme étant la lecture littérale de l’Écriture. »
Avec son franc-parler – et un goût certain de la provocation –, mais aussi une hauteur de vue magistrale, il donne à comprendre l’originalité de Syméon :
« Ce n’est donc pas l’histoire d’un jeune homme qui entre au monastère pour devenir saint et qui réalise plus ou moins son programme : ce qu’il devient – et il a eu une conscience très ferme et sûre qu’il l’est devenu par la grâce de Dieu, il n’a aucun doute sur l’authenticité et le caractère transcendant de son expérience –, ce qu’il est devenu est tout autre que ce qu’il cherchait. »
Et ses conclusions ouvrent des perspectives stimulantes :
« Les œuvres de Syméon lui-même, sans compter celles du pseudo-Syméon, ont certainement, avec les œuvres d’Isaac et avec les œuvres de Macaire, été un facteur déterminant dans cette mutation en profondeur, presque totale, me semble-t-il, de la vie monastique byzantine et de la sensibilité religieuse byzantine dans son ensemble, cette mutation totale qui a été marquée au xive siècle par le mouvement hésychaste. »
Voilà pourquoi il m’a paru opportun, pour célébrer le millénaire de la mort de Syméon le Théologien et la mémoire de J. Paramelle, de taper à mon tour le texte, avec des corrections mineures, en lui adjoignant quelques notes et sous-titres (il est téléchargeable au bas de cette page, sous les notes).
Une épigramme byzantine en l’honneur de Syméon
Pour finir, et faire correspondre un contrepoint byzantin au témoignage moderne qui ouvrait cette page, j’aimerais traduire l’épigramme dédiée à Syméon (BHG 1692a) – qui se lit après la Vie de Nicétas –, telle qu’éditée par I. Hausherr [19] d’après d’après les manuscrits Coislin 292, XIVe s., f. 207v [20], et Paris. gr. 1610, XIVe s., f. 69v [21], et due peut-être à un moine de l’entourage de Nicétas [22] :
Père Syméon, grenier de mystères,
Mer des dons de l’Esprit,
Stèle de prière, ami de la veillée sans sommeil,
Prince ô combien puissant du chaste amour,
Tente parfumée de l’abstinence,
Instrument au doux langage disant de douces paroles,
Fais tomber sur moi une petite goutte de grâces
Et montre-moi que je suis l’artisan des divins travaux.
Vois-tu comme je suis battu, comme le vice est vainqueur
Et m’emporte dans la profondeur du péché ?
Ainsi, serviteur de Dieu, viens vite
Me délivrer de toute infamie,
Pour que je te loue comme mon protecteur !
Si à nouveau, de ta vision, trois fois bienheureux,
tout comme ton disciple autrefois,
tu me rends digne, je le dis bien haut :
je copierai avec dévotion tes paroles
pour la plus pure utilité de la multitude,
et je composerai des canons à la mémoire de tes grâces,
sans mesure avec ta sainteté,
et en chantant tes louanges je te rendrai gloire, moi qui suis misérable.
[1] Cf. Ps 90, 4 ; 2 P 3, 8.
[2] Marc le Moine, La Loi spirituelle, 69 ; cf. la traduction de G.-M. de Durand dans Marc le Moine. Traités, t. I, SC 445, Paris 1999, p. 93, et la citation qu’en fait Syméon le Nouveau Théologien, Catéchèses, 22, éd. B. Krivochéine, trad. J. Paramelle, SC 104, Paris 1964, p. 369.
[3] Hymne II, 51…69, éd. J. Koder, trad. J. Paramelle SC 156, Paris 1969, p. 181-183.
[4] Nicétas Stéthatos, Vie de Syméon le Nouveau Théologien, 119, 9-12, trad. I. Hausherr et G. Horn, Un grand mystique byzantin. Vie de Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) par Nicétas Stéthatos, Orientalia Christiana vol. XII, no 45, Rome 1928, p. 171.
[5] Nicétas Stéthatos, Vie de Syméon le Nouveau Théologien, 129, 5, ibid. p. 185-187 ; cf. Lc 23, 46.
[6] Hymne LV, 12-14, éd. J. Koder, trad. J. Paramelle et L. Neyrand, SC 196, Paris 1973, p. 255.
[7] Hymne XXX, 429-438, éd. J. Koder, trad. L. Neyrand, SC 174, Paris 1971, p. 181-183.
[8] Sœur Marie-Ange Prudhomme est l’auteure d’une thèse, Le Christ Alpha et Omega de l’homme. Théologie de l’image chez Saint Syméon le Nouveau Théologien, soutenue le 12 mai 2003 à l’Université Marc Bloch (Faculté de théologie catholique de Strasbourg), devant un jury composé de Mariette Canévet (dir. de thèse), Marie-Josèphe Rondeau, Dominique Bertrand, Joseph Paramelle et Jean-Marie Prieur. Elle a enseigné au Centre Théologique de Meylan et à la Catho de Lyon.
[9] Début de la Lettre IV, p. 89 de la traduction citée plus loin.
[10] Dans sa communication de 1973, transcrite ci-dessous.
[11] P. 17 de la traduction citée plus loin.
[12] Saint Syméon le Nouveau Théologien. Lettres, Éditions Apostolia, [Limours] 2022, traduction par le P. Joseph Paramelle S.J., revue et annotée par le Père Macaire de Simonos Petra. Introduction par P. Ioan Ică Jr (traduite d’un ouvrage en roumain de 2001), études annexes par l’Archevêque Basile Krivochéine (« Direction et paternité spirituelles » et « Confession et sacerdoce dans l’œuvre de Saint Syméon le Nouveau Théologien », tirées de sa monographie Dans la lumière du Christ, Chevetogne 1980). En guise d’hommage, un « Portrait du traducteur. Le Père Joseph Paramelle », par P. Géhin (texte reproduisant celui paru dans la Revue d’études byzantines 71, 2013, p. 381-382) ouvre le volume, que complètent utilement, à la fin un index biblique et une bibliographie sélective.
[13] La thèse comporte en appendice l’édition critique introduite et annotée avec une traduction française du traité Contre les accusateurs des saints de Nicétas Stétathos. De cet appendice comme de la thèse, j’avais fait une saisie informatique à peu près complète en 2019 (sans le texte critique), en prévision d’un éventuel achèvement par un spécialiste.
[14] Saint Syméon le Nouveau Théologien. Vie par Nicétas Stéthatos. Office par Saint Nicodème l’Hagiorite, Éditions Apostolia, [Limours] 2019, introduction de S.P. Koutsa (traduite par Y. Koenig) ; traduction de la Vie par I. Hausherr et G. Horn, reproduite avec quelques corrections et une annotation du hiéromoine Macaire de Simonos Petra ; l’Office est traduit par D. Guillaume ; une bibliographie sélective complète l’ensemble. Sur le CD qui est joint au livre, huit d'extraits des Hymnes de Syméon sont lus, sous le titre Hymnes à l'amour divin
[15] Un grand mystique byzantin. Vie de Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) par Nicétas Stéthatos, texte grec inédit, publié avec introduction et notes critiques par le P. Irénée Hausherr s. j. et traduction française en collaboration avec le P. G. Horn s. j., Orientalia Christiana vol. XII, no 45, Rome 1928.
[16] Dès 1929, les limites de l’édition d’I. Hausherr avaient été signalées, en même temps que ses immenses mérites salués : V. Laurent, « Un nouveau monument hagiographique. La Vie de Syméon le Nouveau Théologien », Échos d’Orient, t. 28, n°156, 1929, p. 431-443.
[17] Le Pasteur d’Hermas, par Robert Joly (SC 53), est paru en 1958 ; plus tard, J. Paramelle dira en avoir découvert un nouveau témoin (lettre à J.-N. Guinot du 20 janvier 1997)… sans publier sa découverte.
[18] Annuaire du Collège de France, 73e année, 1973, p. 504-505 (plus précisément p. 505), auquel renvoie P. Lemerle lui-même dans une des premières pages des Travaux et mémoires 6. On en déduit aussi que la communication a été prononcée le 22 septembre.
[19] Un grand mystique byzantin. Vie de Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) par Nicétas Stéthatos, texte grec inédit, publié avec introduction et notes critiques par le P. Irénée Hausherr s. j. et traduction française en collaboration avec le P. G. Horn s. j., Orientalia Christiana vol. XII, no 45, Rome 1928, p. 230.
[20] https://www.dbbe.ugent.be/occurrences/21468
[21] https://www.dbbe.ugent.be/occurrences/21592
[22] Alexis le Philosophe et Megas Didaskalos, Basile Prôtasèkrètis, Hiérothée le Moine, Nicétas Didaskalos… Voir Wolfram Hörandner, « La poésie profane au xie siècle et la connaissance des auteurs anciens », p. 245-263, ici p. 249 ; voir aussi J. Darrouzès, introduction aux Traités, SC 122, p. 52-54.