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SC 568
Guillaume de Saint-Thierry
Exposé sur l'Épître aux Romains, tome II. Livres IV-VII
juillet 2014Texte latin (CCM 86/A) de Paul Verdeyen, s.j. ; traduction, notes et index de Yves-Anselme Baudelet, o.s.b.
Révision assurée par Yasmine Ech Chael.ISBN : 978-2-204-10276-6386 pagesIndisponible chez notre éditeurLa plus risquée des Lettres de Paul, par le grand cistercien et un amoureux de la grâce.Présentation
Ce second tome de l’ Exposé sur l’Épître aux Romains de Guillaume de Saint-Thierry comprend les Livres IV à VII ainsi que les index scripturaires, patristique et analytique. Ce sont les chapitres 7 à 16 de l’Épître aux Romains qui y sont commentés, avec une attention plus grande aux chapitres 7 à 11 et aux grands thèmes que Guillaume y rencontre. Quel est le rapport entre la loi de Moïse et le péché ? Comment la grâce libère-t-elle du péché ? Qu’est-ce que l’Esprit saint peut accomplir en nous ? Pourquoi la foi sauve-t-elle ? Comment comprendre le mystère d’Israël ?
En commentant Paul, Guillaume s’inspire plus d’une fois de saint Augustin, et aussi d’Origène. Il laisse transparaître son optimisme foncier sur la nature, que Dieu a créée bonne, et sur le sauveur qui sait pardonner. Enfin, en maître spirituel ami de saint Bernard, notre auteur conjugue expérience psychologique et expérience spirituelle pour acheminer son lecteur vers la vision de Dieu.Paul Verdeyen, jésuite, a longuement enseigné à l’Université d’Anvers.
Yves-Anselme Baudelet, bénédictin, profès de l’abbaye de Landévennec (France), est depuis 1981 en résidence au Prieuré S. Benoit (Haïti).Le mot du directeur de Collection
Ce deuxième tome de l'Exposé sur l’Épître aux Romains (livres IV-VII) de Guillaume de Saint-Thierry, couvrant les chapitres 7 à 16 de l’Épître aux Romains, achève la publication du commentaire du grand cistercien ami de Bernard. Il tente d’expliquer comment, selon Paul, la Loi est liée au péché sans être péché, ou comment la grâce agit en nous pour être une force de libération. Les grands thèmes pauliniens de l’épître sont abordés au fil du texte, rendus plus accessible, et deviennent occasion de méditations spirituelles, car le souci de Guillaume est bien celui-là : pas seulement faire de la théologie ou de l’exégèse, mais dire aux humains ce que Dieu peut faire en eux, comment l’adhésion au Christ les transforme, les aide à vivre, les sauve. L’auteur sait décrire la progression de l’âme de bonne volonté, lorsqu’elle s’ouvre si bien à la vérité que la sérénité s’établit en elle, que la Loi de Dieu lui plaît plus que les plaisirs à fleur de peau, que la violence des pulsions commence à la laisser tranquille. Il décrit un itinéraire avec Dieu au jour le jour, bien loin d’un devoir à accomplir :
« La loi des œuvres n’a su que menacer et non secourir, ordonner et non aider » (IV, 42).
Comment vivre dans l’esprit ?
« L’esprit ne se maintient pas s’il n’est pas maintenu. Ne mets pas en toi-même ton espérance mais en celui qui t’a fait. C’est lui qui est ta vie » (IV, 6).
Pour Guillaume, Dieu comble l’attente de celui qui a mis son désir en lui, car ce désir même le pousse vers les autres :
« Là où la charité demande, là sont ouvertes les oreilles de Dieu ! » (V, 37).
(B. Meunier, 2014)
Bernard Meunier
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