• Hervé Savon

    Hervé Savon

    Collaborateur ou collaboratrice de la Collection

    Hervé Savon est décédé le 31 mai 2022.

    On trouvera une bibliographie très complète sur le site suivant : https://www.idref.fr/027124843

    Ici sont uniquement données les références de ses travaux concernant Ambroise de Milan.

    I. Livres
    • Saint Ambroise devant l'exégèse de Philon le Juif, I-II, Paris, Études Augustiniennes, 1977, 392 + 221 p.

    Compte rendu par Yves-Marie Duval dans REAug 25, 1979, p. 196-200.

    • Ambroise de Milan (340-397), Paris, Desclée,1997, 382 p.
    II. Articles
    • « Élie chez les Pères latins », in Élie le prophète, I : Selon les Écritures et les traditions chrétiennes (Études carmélitaines), Bruges–-Paris, 1956, p. 179-207 [Ambroise : passim].
    • « Quelques remarques sur la chronologie des œuvres de Saint Ambroise », in Studia Patristica, X (TU 107), Berlin, Akademie Verlag, 1970, p. 155-160.
    • « Saint Ambroise critique de Philon dans le De Cain et Abel », in Studia Patristica, XIII (TU 116), Berlin, Akademie Verlag,  1975, p. 273-279.
    • « Maniérisme et allégorie dans l’'œuvre d'’Ambroise de Milan », REL 55, 1977, p. 203-221.
    • « Saint Ambroise et la Philosophie. À propos d’'une étude récente », RHR 191, 1977, p.173-196.
    • « La première oraison funèbre de saint Ambroise (De excessu fratris I) et les deux sources de la consolation chrétienne », REL 58, 1980, p. 370-402.
    • « Le temps de l'exégèse allégorique dans la catéchèse d'Ambroise de Milan », in Le Temps chrétien de la fin de l'Antiquité au Moyen Age, IIIe-XIIIe siècles (Colloques internationaux du CNRS, 604), Paris, Éd. du CNRS, 1984, p. 345-361.
    • « Physique des philosophes et cosmologie de la Genèse chez Basile de Césarée et Ambroise de Milan », in Philosophies non chrétiennes et christianisme (Annales de l'’Institut de philosophie et de sciences morales), Bruxelles, Éditions de l'’Université de Bruxelles, 1984, p. 57-72.

    Les passages des Homélies sur l'Hexaéméron de Basile, et de l'Examéron d'Ambroise consacrés à la séparation des eaux d'en haut et des eaux d'en bas illustrent le syncrétisme qui a pu faire coexister l'héritage du prophétisme oriental et celui de la philosophie grecque, la version de Basile étant plutôt marquée par le rationalisme grec, celle d'Ambroise exprimant la tournure d'esprit plus volontariste et juridique des Latins.

    • « Saint Ambroise et saint Jérôme, lecteurs de Philon », in Aufstieg und Niedergang des römischen Welt II. Principat, 21, 1, hrsg. von Hildegard Temporini und W. Haase, Berlin - –New York, De Gruyter, 1984, p. 731-759.
    • « La première édition critique de la correspondance officielle d’Ambroise de Milan », REA 32, 1986, p. 249-254.

    A propos de l'édition de M. Zelzer.

    • « L’'ordre et l’'unité du De interpellatione Iob et David de saint Ambroise », Latomus 46, 1987, p. 338-355.

    Les quatre tractatus réunis sous le titre unique De interpellatione Iob et Dauid peuvent être disposés selon un ordre thématique ou selon un ordre scripturaire. L'éd. des Mauristes (1686) avait suivi le premier, l'éd. Schenkl (1897) le second. Or, la comparaison des différents prologues montre qu'Ambroise lui-même a distribué ses Interpellationes en deux groupes successifs comprenant chacun deux tractatus. Il ne faut plus suivre l'ordre adopté par Schenkl qui, réduisant l'ouvrage à une sorte d'agrégat, en méconnaît le statut d'œuvre composée et méditée.

    • « Jérôme et Ambroise, interprètes du premier Évangile », in Jérôme entre l’'Occident et l’'Orient : XVIe centenaire du départ de saint Jérôme de Rome et de son installation à Bethléem ». Colloque de Chantilly, sept. 1986, éd. Y.-M. Duval, Paris, Études augustiniennes, 1988, p. 205-225.
    • « Un modèle de sainteté à la fin du IVe siècle. La virginité dans l’'œuvre de saint Ambroise », in Sainteté et martyre dans les religions du livre, éd. par J. Marx (Problèmes d’Histoire du christianisme, 19), Bruxelles, Éditions de l’'Université de Bruxelles, 1989, p. 21-31.

    Les raisons de la diffusion de l'idéal de la virginité chrétienne. La finalité du prosélytisme d'Ambroise en faveur de cet idéal. Vouées par leur état à l'absolu, les vierges consacrées incarnaient éminemment le refus des calculs et des accommodements et satisfaisaient ainsi la nostalgie de pureté d'une Église qui avait de plus en plus de mal à se distinguer du siècle.

    • « Les intentions de saint Ambroise dans la préface du De officiis », in Valeurs dans le stoïcisme. Du Portique à nos jours. Textes rassemblés en hommage à M. Spanneut par M. Soetard, Lille 1993, p.155-169.

    Pour Ambroise, christianisme et philosophie s'opposent moins par leurs conséquences que par leurs principes respectifs : parole participée d'une part, parole autarcique de l'autre. Dès qu'ils sont rattachés au premier de ces deux principes, les préceptes et les valeurs qu'Ambroise semble emprunter aux philosophes (stoïciens) retrouvent à ses yeux un sens purement chrétien.

    • « Les recherches sur saint Ambroise en Allemagne et en France de 1870 à 1930 », in Patristique et Antiquité tardive en Allemagne et en France de 1870 à 1930. Influences et échanges ». Actes du Colloque franco-allemand de Chantilly (25-27 octobre 1991), éd. par Jacques Fontaine, Reinhart Herzog & Karla Pollmann (Collection des Études Augustiniennes. Série Moyen-Âge–Temps Modernes, 27), Paris : Institut d’Études Augustiniennes 1993, p. 111-128.

    1° Rencontre de deux études sur la relation du De officiis d'Ambroise avec celui de Cicéron : en Allemagne, P. Ewald, Der Einfluss der stoisch-ciceronianischen Moral auf die Darstellung der Ethik bei Ambrosius (Leipzig 1881), en France, R. Thamin, Ambroise et la morale chrétienne au IVᵉ s. (Paris 1895). 2° Une nouvelle édition d'Ambroise, la première vraiment critique, commence à paraître en 1896 dans le Corpus de Vienne (CSEL) et va remplacer celle des Mauristes, reprise par la Patrologie de Migne. 3ᵉ L'époque n'est pas favorable à Ambroise.

    • « Saint Ambroise a-t-il imité le recueil de Lettres de Pline le Jeune ? », Revue d’Études Augustiniennes et Patristiques 41, 1995, p. 3-17.

    L'édition critique de la correspondance d'Ambroise de Milan, due à O. Faller et à M. Zelzer, marque le retour à la division en dix livres, que l'on retrouve dans la majorité des manuscrits. Mais la succession des lettres, à l'intérieur de ces dix livres, semble défier toute logique au point qu'on a cru impossible de faire remonter à Ambroise un tel classement. Faut-il y voir, avec M. Zelzer, une application délibérée du principe de uariatio dont les dix livres de Pline le Jeune auraient donné l'idée à l'évêque de Milan ? Une analyse minutieuse de la composition du recueil ambrosien oblige, au contraire, à y reconnaître une suite de dossiers sur la théologie et l'exégèse bibliques, regroupant les epistulae selon un principe d'unité thématique tout opposé au souci plinien de perpétuelle diversité.

    • « Ambroise lecteur d’'Origène », in Nec timeo mori. Atti del congresso internazionale di studi ambrosiani nel XVI centenario della morte di sant’'Ambrogio. Milano, 4-11 aprile 1977, a cura di Luigi Franco Pizzolato e Marco Rizzi (SPM 21), Milano, Vita e Pensiero, 1998, p. 221-234.
    • « Ambroise prédicateur », Connaissance des Pères de l’'Église 74, 1999, p. 33-45.
    • « Job stoïcien ? Note sur le De interpellatione Iob et Dauid » de saint Ambroise », in Hommages à Carl Deroux. Édités par Pol Defosse, t. V, (Collection Latomus, 279), Bruxelles, Éditions Latomus, 2003, p. 233-241.

    La lecture qu'Ambroise propose du livre de Job associe foi chrétienne et tradition stoïcienne, en particulier par le recours à des lieux communs philosophiques, tels que l'assimilation du sage à un athlète et celui de la bona conscientia. Ambroise défend aussi la thèse stoïcienne que la fin de toute action humaine doit être la seule vertu, et non l'obtention de quelque bien extérieur, mais il la fonde sur l'imitatio Christi.

    • « Saint Ambroise et les femmes », in Les Pères de l’'Église et les Femmes. Actes du colloque de La Rochelle. Les 6 et 7 septembre 2003. Édités par Pascal Delage, La Rochelle, Histoire et Culture, 2004, p. 262-276.
    • « Samson dans l’'œuvre d'’Ambroise de Milan », Graphè 13, 2004, p. 75-95.
    • « Doit-on attribuer à saint Ambroise l’'Apologia Dauid altera ? », Latomus. Revue d’Études Latines 63.4, 2004, p. 930-962.

    État de la recherche concernant l'authenticité de l'Apologia Dauid altera. Nouvel examen de la question, notamment à la lumière de trois études plaidant en faveur de l'attribution de ce traité à Ambroise.

    • « Remploi et transformation de thèmes philoniens dans la première lettre d’'Ambroise à Just » in Chartae caritatis. Études de patristique et d’antiquité tardive en hommage à Yves-Marie Duval (Collection des Études Augustiniennes, 173), Paris, Institut d'’Études Augustiniennes, 2004, p. 83-95.

    L'epist. 1 à Just (7 M) est construite sur le topos épistolaire du « sermo absentium ». Elle commente le passage sur le demi-didrachme que les Hébreux devaient donner pour leur rédemption (Exod. 30, 12-13) et recourt à l'interprétation de Philon, en particulier Her. 186-190. Les textes scripturaires commentés par Philon sont systématiquement complétés et réordonnés par Ambroise pour qu'ils reçoivent un sens conforme à la foi chrétienne.

    • « Le De interpellatione Iob et Dauid dans la collection « Sources Chrétiennes » : problèmes et perspectives », in Lire et éditer aujourd'hui Ambroise de Milan: actes du colloque de l'Université de Metz (20-21 mai 2005) / éd. par Gérard Nauroy (Recherches en Littérature et Spiritualité, 13), Bern ; Frankfurt am Main : Lang, 2007, p. 5-18.

    L'accès aux textes patristiques est parfois difficile pour un lecteur moderne à cause de l'abus d'allégories dans l'exégèse, d'une morale trop influencée par le stoïcisme, et d'un recours systématique au Nouveau Testament qui peut heurter l'identité juive. Ces remarques sont illustrées et nuancées par l'exemple du « De interpellatione Iob et Dauid » d'Ambroise.

    • « Pourquoi saint Ambroise a-t-il écrit un De officiis ? : intentions et structure », Revue des Études Latines 85 (2007), p. 192-203.

    Le titre du traité d'Ambroise, qui a séduit les humanistes, est aujourd'hui source de confusion. On imagine qu'Ambroise a voulu simplement imiter le « De officiis » de Cicéron, qui lui aurait servi de modèle et de caution. Comme Ambroise n'a pas calqué son plan sur celui de Cicéron, on parle d'une débâcle de la composition, due à l'introduction abusive de citations bibliques. L'examen de la préface de l'œuvre et des définitions qui la suivent oblige à inverser la perspective. Ambroise a jugé périmé le De officiis de Cicéron. Le parallèle qu'il établit avec l'œuvre de son prédécesseur vise à souligner le contraste entre les principes de l'éthique païenne et ceux de la morale tirée de l'Évangile.

    • « Deux traducteurs d’Ambroise au XVIIe siècle », Théophilyon 12/1, 2007, p. 47-67.
    • « Lire saint Ambroise aujourd’hui », Studia Ambrosiana. Annali dell’Accademia di sant’Ambrogio 1, 2007, p. 7-14.
    • « Yves-Marie Duval et les études ambrosiennes », dans B. Gain (dir.), L’œuvre scientifique d’Yves-Marie Duval († 12 mars 2007), Sacris Erudiri, 2008 [2009], p. 432-438.
    • « Simplicien, père d’Ambroise in accipienda gratia », Studia Ambrosiana. Annali dell’Accademia di sant’Ambrogio 1, 2007, p. 147-159.
    • « Ambroise, évêque de Milan », dans: P.-G. Delage et alii (éds.), Ambroise de Milan et les défis du Politique, Actes de la Petite Journée de Patristique, 13 mars 2010, Saintes, Royan 2010.
    • « Doit-on attribuer à Ambroise le De sacramentis di Ambrogio? », dans: R. Passarella (éd.), Ambrogio e la Liturgia, (Studia Ambrosiana, 6) Milano-Roma 2012, 23-45.
    • « Un dossier sur la loi de Moïse dans le recueil des lettres d’Ambroise », dans A. Canellis (éd.), La correspondance d’Ambroise de Milan, (Centre Jean Palerne, Mémoires XXXIII), Saint-Étienne 2012, p. 75-92 (avec annexe: Renvois au dossier épistolaire du Bononiensis dans la collectio Faller-Zelzer).
    • « L’Église dans l’histoire et dans l’État: Ambroise de Milan », dans M. Cutino, F. Vinel (éds.), Les dossiers de la Correspondance d’Ambroise. Bilan et perspectives. Actes de la journée d’études (28 novembre 2013, Palais Universitaire, Strasbourg), Strasbourg 2014 = Revue des Etudes Tardo-antiques, IV (2014-2015), Supplément 2, vii-xxi
    • « La structure et la formation du livre IX de l’édition Faller-Zelzer des lettres d’Ambroise », dans M. Cutino, F. Vinel (éds.), Les dossiers de la Correspondance d’Ambroise. Bilan et perspectives. Actes de la journée d’études (28 novembre 2013, Palais Universitaire, Strasbourg), Strasbourg 2014 = Revue des Etudes Tardo-antiques, IV (2014-2015), Supplément 2, p. 3-13.
    • « Note sur Ambroise, Origène et l’épître aux Galates », dans: I. Bochet, M. Fédou (éds.), L’exégèse patristique de l’Épître aux Galates, (Collection des Études Augustiniennes. Série Antiquité, 197), Paris 2014, p. 125-132.
    • article « Ambrosius », dans le Handbuch der lateinischen Literatur der Antike. Sechster Band, Die Literatur im Zeitalter des Theodosius : 374-430 n. Chr.. Zweiter Teil, Christliche Prosa VI (2020), p. 385-504.

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